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    A cinquante-neuf ans, Hannah Musgrave fait retour sur son itinéraire de jeune Américaine issue de la bourgeoisie aisée de gauche que les péripéties de son engagement révolutionnaire avaient conduite, au début des années 1970, à se "planquer" en Afrique. Ayant tenté sa chance au Liberia, la jeune femme a travaillé dans un laboratoire où des chimpanzés servaient de cobayes à des expériences sur le virus de l'hépatite, pour le compte de sociétés pharmaceutiques américaines. Très vite, elle a rencontré puis épousé le Dr Woodrow Sundiata, bureaucrate local appartenant à une tribu puissante et promis à une brillante carrière politique. Quelques années plus tard, elle est brusquement rentrée en Amérique, laissant là leurs trois enfants, fuyant la guerre civile qui enflammait le pays. Au moment où commence ce livre, Hannah quitte sa ferme "écologique" des Adirondacks, car ce passé sans épilogue la pousse à retourner en Afrique...

    J'ai enfin lu un de ces fameux livres que j'ai dans une bibliothèque "spéciale" : les livres que je n'ai pas encore eu le temps de lire.
    Celui-ci était un cadeau d'une amie pour un de mes anniversaires. Il y a 2 ou 3 ans.
    J'aime Russel Banks. Sans condition. Cela m'a fait un bien fou de le lire. C'est très bien traduit et donc, très bien écrit. Un réel plaisir.
    Sans parler du fonds qui est vraiment passionnant.


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  • Pour ceux, pardon, celles, qui n'ont pas vu et qui souhaiteraient voir. Eviter de lire la suite !

    J'ai beaucoup aimé le dernier double épisode. Qui permet de conclure un certain nombre de situation et, évidemment, d'en ouvrir de nouvelles.
    J'ai adoré le baiser lesbien. Avec cette very hot Callie.
    Mmmm, vivement la saison 5. Même si je soupçonne les scénaristes de la remettre sur le "droit" chemin assez rapidement.
    Laissons leur une chance.


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  • Ca fait un bail que je ne suis pas passée par là.
    A croire que je n'ai plus le temps de lire, d'aller au cinéma ou de réagir à ce que j'entends à la radio.
    A part un sentiment intense d'injustice qui monte, monte, monte... de me dire que la vie est bien difficile pour la plupart des gens.
    Que, vraiment, les personnes qui veulent le pouvoir et qui l'ont, oublient bien des choses concernant la vie de tous les jours.

    Le dernier scanner de S. n'a rien révélé de neuf. C'est-à-dire que les métastases lui bouffent toujours le foie. Au détours de la conversation elle me lâche que celles qui sont sur les poumons sont trop petites pour que son médecin en parle.
    J'ai eu du mal à me relever. Elle avait oublié de me dire que cela faisait un an qu'elles étaient apparues.
    C'est comme si vous commenciez à remarcher après avoir été alité longtemps et tout d'un coup vous prenez un coup de pioche dans le dos et vous vous effondrez à nouveau.
    Parfois on oublie la maladie et puis, elle se rappelle à vous. C'est dur. Surtout pour elle mais aussi pour nous.

    Sinon, ça va. Plutôt bien.
    Je me surprends à rêver à un futur à 2. A une même adresse.
    Un futur qui ne serait pas si éloigné que cela. Cela me fait un bien fou.
    Les week-end se suivent et ne se ressemblent pas.


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