• Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
    Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
    Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.

    Pour mon plus grand bonheur, je me suis faite embarquer dans cette histoire.
    J'ai été prise pendant 2h27, que je n'ai pas vu passées. J'ai été charmée, émue. J'ai ri, un peu.
    J'ai pleuré, beaucoup.
    Certains diront, oui mais cela ne tient pas debout cette histoire de petit blanc qui quitte tout pour vivre SON aventure.
    Les tirades en référence à Dieu sont chiantes.
    Il ne rencontre que des "gentils".... Et sûrement d'autres choses encore !
    M'en fout : c'est beau.



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  • Waouh ! Trop bien !
    C'est drôle et émouvant, comme la bd.
    On ne s'ennuie pas une minute. Il y a du rythme. Des rebondissements.
    Les voix sont vraiment bien.

    Bref, un grand bonheur de cinéma.

    Pour ceux, ou celles, qui ne connaitraient pas les bd de M. Satrapi, et qui aurait aimé la grand-mère dans le film (un personnage haut en couleur et vraiment très attachant), je ne peux que vous conseiller "BRODERIES".
    Très très drôle.

     


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  • Titre original : RENDITION
    Le titre original est la base du scénario du film. Le "rendition" aux Etats-Unis est un pouvoir que possède, entre autres, la CIA qui lui donne le droit d'enlever une personne et de l'extrader vers un pays étranger.
    La torture étant interdite aux US.


    Un chercheur en chimie, d'origine Egyptienne, revient d'un congrés en Afrique du Sud à Chicago où il vit avec sa femme (Reese Witherspoon) et son fils.
    Durant son vol, un attentat a lieu dans un pays d'Afrique du Nord. Un membre de la CIA est tué.
    Arrivé à Chicago il est enlevé et emmené dans le pays où l'attentat a eu lieu.
    Sa femme le cherche...

    Ce n'est pas un grand film mais c'est un bon film.
    Qui a tout d'abord le mérite de s'attaquer à ce pouvoir extremement dangereux qu'est le "rendition".
    Il y est montré les pratiques de la torture dans certains pays... et donc, comment ne pas se salir les mains tout en soutenant ce genre de pratique.
    Et puis il y a aussi l'histoire de comment des jeunes basculent dans le terrorisme.
    A voir, donc.


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  • Il s'agit de "Un baiser, s'il-vous-plait"

    Virginie Ledoyen, vêtue tout en dégradé de beiges, ornée d'un collier de perles et intégralement assortie à son intérieur bourgeois, on a déjà du mal à y croire. Quand elle se met à susurrer d'une voix affectée en clignant des paupières « raconte­-moi, cela m'intéresse » à un Emmanuel Mouret tout empoté, cela sonne atrocement faux. Il s'agit d'un parti pris, nous explique-t-on, d'une écriture sophistiquée, d'une stylisation destinée à porter une histoire universelle : la question de la fidélité amoureuse. Sauf qu'ici, l'histoire est d'une faiblesse pitoyable, particulièrement dans la seconde moitié du film.

    Pour consoler le cocu Stefano Accorsi avant même de lui apprendre son infortune, les amants adultères échafaudent un plan consternant. Il s'agit de précipiter dans ses bras l'ex de Mouret, Frédérique Bel, expédiée à son club de tennis munie d'un livre sur Schubert, la grande passion de ce pharmacien plan-plan. Il découvre la vérité, et le projet s'effondre dans un échec qui ne réserve ni surprise ni plaisir pour le spec­tateur, témoin lassé d'un ballet vain et ridicule. Craignant peut-être la concurrence des autres personnages masculins, Emmanuel Mouret a même réussi à ôter toute étincelle à Stefano Accorsi et à Michaël Cohen (partenaire de Julie Gayet dans le second couple de l'histoire) qui traversent le film tels des fantômes éteints.
                                                                                                                                                                     Juliette Bénabent

    Merci Mademoiselle d'exprimer si bien ce que nous avons ressenti.



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  • Dans TELERAMA, il y avais 2 critiques.
    Je me permets de les recopier ici.

    Dans Changement d'adresse, Emmanuel Mouret en disait long déjà sur les jeux de l'amour et du hasard. Avec un humour bien à lui, mélange raffiné de comique de mots et de situations, il transportait son corps burlesque d'un coeur à un autre. Son dernier film examine encore la folle mécanique du désir, qui s'enclenche­ et s'enraye sans qu'on le veuille ou presque­. Mais cette fois, le cinéaste s'essaie à une narration moins linéaire, ludique construc­tion de récits enchâssés, où une histoire devient soudain le prologue d'une autre.

    Loin de chez elle, une femme (Julie Gayet) rencontre un homme (Michaël Cohen) qui lui demande un baiser. Avant de savoir s'il pourra ou non le cueillir, il doit d'abord écouter son récit. Celui d'une jeune bourgeoise mariée (Virginie Ledoyen, tout en rangées de perles et chemisiers en soie), dont le confident (Emmanuel Mouret) est devenu l'amant. Et tout ça à cause d'un innocent baiser, réclamé comme un service...

    Ici, le marivaudage est d'autant plus drôle qu'il se pare des atours d'une solennité délicieusement désuète. Raisonneurs, les personnages envisagent le « problème » amoureux comme une équation à résoudre. Pour le prof de maths que joue le réalisateur, un autre baiser devrait suffire, en toute logique, à rompre le charme du premier, sublimé par le souvenir. Rigoureuse gymnastique intellectuelle qui aboutit invariablement à de joyeuses parties de jambes en l'air...

    Fidèle à ses influences rohmériennes, le cinéaste soigne une fois encore les dialogues. Au-delà des maladresses du corps, le comique vient ainsi se nicher dans les dérapages plus ou moins contrôlés de la langue : hiatus, euphémismes (« je souffre d'un manque d'affection physique », dit Mouret pour évoquer sa soif de sexe) et autres enfumages rhétoriques (« Idéalement, il y aurait bien une situation envisageable, mais je ne peux l'envisager... »).

    Dans ce conte moral aux airs de vaudeville, la parole est un haut lieu de la séduction, et le désir essentiellement une affaire de mise en scène. Chamboulés par l'irruption de pulsions intempestives dans leur décor bon teint, les personnages passent leur temps à s'inventer des situations rocambolesques. En une secrète jubilation, ils violent les conventions qu'obstinément ils s'imposent, comme ces joueurs qui trichent d'autant mieux qu'ils ont eux-mêmes fixé les règles de leur jeu. Un jeu que les amants voudraient sans conséquence, pour changer la donne sans flouer personne. Ils ne pourront pourtant se soustraire à l'interrogation ultime : le plaisir, le vrai, se trouve-t-il dans le respect des règles ou dans leur transgression ?
                                                                                                                                                                      Mathilde Blottière

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