• ... de force !

    Je ne comprends pas : depuis le 1er janvier je reçois, en moyenne, 1 fois par jour un texto intitulé "infomation" de la part de mon opérateur.

    Outre le fait que je n'ai rien demandé, je pense que le plus drôle est l'intelligence, l'intérêt voir la pertinence de ces informations.

    Quelques exemples :
    * le Paris/Dakar a été annulé
    * mariage présidentiel en février (on suppose que c'est le President de La France)

    Que des trucs super important et super interessant !


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  • Il s'agit de "Un baiser, s'il-vous-plait"

    Virginie Ledoyen, vêtue tout en dégradé de beiges, ornée d'un collier de perles et intégralement assortie à son intérieur bourgeois, on a déjà du mal à y croire. Quand elle se met à susurrer d'une voix affectée en clignant des paupières « raconte­-moi, cela m'intéresse » à un Emmanuel Mouret tout empoté, cela sonne atrocement faux. Il s'agit d'un parti pris, nous explique-t-on, d'une écriture sophistiquée, d'une stylisation destinée à porter une histoire universelle : la question de la fidélité amoureuse. Sauf qu'ici, l'histoire est d'une faiblesse pitoyable, particulièrement dans la seconde moitié du film.

    Pour consoler le cocu Stefano Accorsi avant même de lui apprendre son infortune, les amants adultères échafaudent un plan consternant. Il s'agit de précipiter dans ses bras l'ex de Mouret, Frédérique Bel, expédiée à son club de tennis munie d'un livre sur Schubert, la grande passion de ce pharmacien plan-plan. Il découvre la vérité, et le projet s'effondre dans un échec qui ne réserve ni surprise ni plaisir pour le spec­tateur, témoin lassé d'un ballet vain et ridicule. Craignant peut-être la concurrence des autres personnages masculins, Emmanuel Mouret a même réussi à ôter toute étincelle à Stefano Accorsi et à Michaël Cohen (partenaire de Julie Gayet dans le second couple de l'histoire) qui traversent le film tels des fantômes éteints.
                                                                                                                                                                     Juliette Bénabent

    Merci Mademoiselle d'exprimer si bien ce que nous avons ressenti.



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  • Dans TELERAMA, il y avais 2 critiques.
    Je me permets de les recopier ici.

    Dans Changement d'adresse, Emmanuel Mouret en disait long déjà sur les jeux de l'amour et du hasard. Avec un humour bien à lui, mélange raffiné de comique de mots et de situations, il transportait son corps burlesque d'un coeur à un autre. Son dernier film examine encore la folle mécanique du désir, qui s'enclenche­ et s'enraye sans qu'on le veuille ou presque­. Mais cette fois, le cinéaste s'essaie à une narration moins linéaire, ludique construc­tion de récits enchâssés, où une histoire devient soudain le prologue d'une autre.

    Loin de chez elle, une femme (Julie Gayet) rencontre un homme (Michaël Cohen) qui lui demande un baiser. Avant de savoir s'il pourra ou non le cueillir, il doit d'abord écouter son récit. Celui d'une jeune bourgeoise mariée (Virginie Ledoyen, tout en rangées de perles et chemisiers en soie), dont le confident (Emmanuel Mouret) est devenu l'amant. Et tout ça à cause d'un innocent baiser, réclamé comme un service...

    Ici, le marivaudage est d'autant plus drôle qu'il se pare des atours d'une solennité délicieusement désuète. Raisonneurs, les personnages envisagent le « problème » amoureux comme une équation à résoudre. Pour le prof de maths que joue le réalisateur, un autre baiser devrait suffire, en toute logique, à rompre le charme du premier, sublimé par le souvenir. Rigoureuse gymnastique intellectuelle qui aboutit invariablement à de joyeuses parties de jambes en l'air...

    Fidèle à ses influences rohmériennes, le cinéaste soigne une fois encore les dialogues. Au-delà des maladresses du corps, le comique vient ainsi se nicher dans les dérapages plus ou moins contrôlés de la langue : hiatus, euphémismes (« je souffre d'un manque d'affection physique », dit Mouret pour évoquer sa soif de sexe) et autres enfumages rhétoriques (« Idéalement, il y aurait bien une situation envisageable, mais je ne peux l'envisager... »).

    Dans ce conte moral aux airs de vaudeville, la parole est un haut lieu de la séduction, et le désir essentiellement une affaire de mise en scène. Chamboulés par l'irruption de pulsions intempestives dans leur décor bon teint, les personnages passent leur temps à s'inventer des situations rocambolesques. En une secrète jubilation, ils violent les conventions qu'obstinément ils s'imposent, comme ces joueurs qui trichent d'autant mieux qu'ils ont eux-mêmes fixé les règles de leur jeu. Un jeu que les amants voudraient sans conséquence, pour changer la donne sans flouer personne. Ils ne pourront pourtant se soustraire à l'interrogation ultime : le plaisir, le vrai, se trouve-t-il dans le respect des règles ou dans leur transgression ?
                                                                                                                                                                      Mathilde Blottière

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  • Et oui, au badminton, à 35 ans tu rentres dans la catégorie des joueurs vétérans.
    Ca met un coup, non ?

    Et bien NON !
    Ma vie va plutôt pas mal.

    Et puis je m'étais promis de faire au moins une saison en "vétéran".


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  • Philippe, le narrateur, enfant chétif et maladif, s'est inventé un grand frère protecteur et athlétique.
    A l'image de ses parents.
    Un jour, il découvre un chien en peluche dans les combles et là, la vérité éclate.
    Ce grand frère a réellement existé. Avant.
    Avant la guerre. Avant le bruit des bottes. Avant les drames...

    Cet un très bel écrit sur les secrets de famille. Sur l'histoire de sa famille au travers de la 2nde guerre mondiale.
    C'est un bel hommage à l'amour parental.

     


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