• LE DERNIER GANG, de Ariel ZEITOUN
    Des petits larcins sur les bancs de Belleville aux braquages surmédiatisés des plus grandes banques parisiennes, l'ascension spectaculaire de Simon et de sa bande. Capables de vider une série de coffres sous le nez d'une police désorientée par l'audace tranquille affichée par le groupe, les inséparables sauront-ils longtemps éviter les effusions de sang, supporter l'ennui des cavales sous les Tropiques et mener de front vie amoureuse et jeu de cache-cache avec la police ? D'autant qu'il leur faut compter avec Milan, un flic acharné à les faire tomber depuis leurs premiers coups dans le quartier. Obsédé par la bande de Simon, Milan a fait de la capture de ce dernier l'unique but de sa vie.
    L'histoire romancée du gang des postiches. Une superbe histoire d'amitié. Une superbe histoire d'amour.
    Vincent Elbaz parfait dans le rôle du petit voyou au grand coeur.
    Un très bon moment de cinéma.

    Parce que la mémoire visuelle est parfois très joueuse.
    En parlant du film à des amis quelques jours après j'étais persuadée d'avoir vu un film en Noir & Blanc.
    Mes accompagnatrices de la séance m'ont affirmé qu'il s'agissait bien d'une réalisation en couleurs.
    Quelqu'un peut m'expliquer les méandres de mon cerveau ?


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  • Joann Sfar, je l'ai découvert avec le Chat du rabin dont le 1er tome notamment m'a fait hurler de rire.
    Ensuite, il a tellement de production que c'est un peu dur à suivre.
    Et puis, l'autre jour, je trainais dans ma petite librairie préférée (en même temps il n'y en a qu'une dans la ville où j'habite) où je cherchais un cadeau pour mon Namoureuze... et voilà sur quoi je suis tombée : Le bestiaire amoureux.
    C'est drôle. C'est mignon. C'est plein d'amour.
    C'est bien !


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  • Déjà 10. Et pour moi le 9ème. Le temps passe c'est fou.
    Cette année j'ai plus "travaillé" que vu des films.
    Entre autres, j'ai pu voir :

    LA PART ANIMALE, de Sébastien JAUDEAU
    Arrivé avec femme et enfant en plein coeur de l'Ardèche, Etienne voit sa vie basculer aux premiers jours de son embauche dans un élevage ultramoderne de dindons Douglas. Au contact de Chaumier, son nouveau patron, et des oiseaux dénaturés de l'exploitation, Etienne se métamorphose...
    En fait, le titre exprime bien le propos du film. Ce qui m'a dérangé le plus c'est le montage manichéen. Une scène de paysage, une scène violente ou de sexe, de la musique, ... Et puis ces rapports tellement durs. Une certaine naïveté dans la présentation des rapports humains.
    Une fois de plus je n'ai pas dû comprendre toute la portée dramatique de ce scénario.

    MAKING OFF, de Nouri BOUZID
    Suite à ses déboires scolaires, familiaux et sentimentaux, Bahta, 25 ans, se sent perdu et pense que sa vie sera mieux ailleurs, mais son départ clandestin est remis en cause par la guerre en Irak. Rebelle et insoumis, chef de son petit groupe de break-dancers, il multiplie les actes de bravades, ce qui lui attirent les foudres de la police. Recherché, il est pris en charge par les intégristes. Le processus de lavage de cerveau ne se passera pas sans heurts, ni sans éclats. Lotfi Abdelli (Bahta dans le film) ne connaît pas la fin du scénario lorsqu'il tourne le film. Il entre en conflit avec le réalisateur au cours du tournage. Le making off du film rejoint la fiction.
    La mise en abîme la première fois est extrêmement surprenante. On ne savait pas jusque là qu'il s'agissait d'un tournage. Le réalisateur présente extremement bien son propos sur "comment créé-t-on un terroriste" mais pas seulement. Et puis c'est fait avec beaucoup de précaution. Très bien expliqué. Ne pas confondre religion et politique...
    Malgré quelques petits défauts de réalisation. Ou de détail un peu patho dans le scénario. une fin qu'on voit venir, j'ai été vraiment impressionnée par ce film.

    L'HEURE ZERO, de Pascal THOMAS
    Quelle drôle d'idée a eue Guillaume Neuville, héritier comblé de tous les dons, de rassembler pour des vacances de fin d'été, chez sa tante la riche Camilla Tressilian, son ex-épouse Aude et la nouvelle tenante du titre, l'explosive Caroline sous prétexte d'en faire des amies... Cette étrange réunion de famille tourne à la tragédie, lorsque l'on trouve un beau matin Mme Tressilian assassinée dans son lit, le crâne fracassé. Le commissaire Martin Bataille chargé de l'enquête va être ébranlé dans ses certitudes de policier confronté à la fragilité humaine.
    Un roman d'Agatha Christie adapté comme une pièce de théâtre. Avec des acteurs qui forcent leur jeu. Caroline insupportable dans l'hystérie.
    Heureusement restent Melvil Poupaud absolument charmant et, François Morel excellent.

    LA NUIT NOUS APPARTIENT, de James GRAY
    New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d'une boîte de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l'explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit. Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph et son père, Burt sont des membres éminents de la police new-yorkaise... Chaque jour, l'affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille, Bobby va devoir choisir son camp...
    J'avais vraiment énormément aimé LITTLE ODESSA et, THE YARDS dans lesquels J. Gray évoquait déjà la famille, la mafia, le pouvoir... mais au moins il osait aller jusqu'au bout dans la noirceur. Dans celui-ci, on croirait qu'il a répondu à des exigences américaines de bon usage et de bon comportement. Dommage !

    FAUT QUE CA DANSE, de Noemie LVOVSKY
    Dans la famille Bellinsky : il y a Salomon le père, débordant de vie mais que le monde voudrait enterrer trop vite ; Geneviève la mère, qui peu à peu se laisse glisser dans une douce folie ; et Sarah la fille, qui, coincée entre ses parents séparés, cherche patiemment à construire sa vie avec François son fiancé. Salomon, presque 80 ans, cherche à tout prix à jouir de chaque instant. Fuyant son passé, la guerre, les morts, ses proches exterminés, il se jette à corps perdu dans la quête d'une ou plusieurs compagnes pour adoucir ses vieux jours, poursuit ses cours de claquettes sous le haut patronage de Fred Astaire... Geneviève, elle, ne rêve que d'une chose, poursuivre tranquillement son infantilisation auprès de son aide-ménager, protecteur et ange gardien, Mr Mootoosammy. Elle a décidé que les contraintes de la réalité lui étaient trop lourdes et prend un malin plaisir à ne faire plus que ce qui lui chante : c'est-à-dire peu de choses... Enfin, pour Sarah, la vie est compliquée, elle a bien du mal à trouver la juste place entre son père qu'elle idolâtre mais qui l'agace, et sa mère qu'elle ne comprend plus. Alors même qu'elle croyait avoir trouvé une forme de stabilité avec François, elle découvre avec stupeur qu'elle est enceinte. Prise au dépourvu, Sarah est maintenant à son tour sommée de bâtir une famille.
    C'est drôle, très. C'est émouvant, beaucoup. C'est agréable.
    Ca dit plein de choses importantes sur la mémoire, sur la famille, sur les relations humaines en général.
    Il y a des délires de réalisation assez bons.
    J'ai passé un très bon moment.


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  • Cela fait quelques mois maintenant que je me suis mise à écouter cette radio quand je suis dans ma voiture, à des horaires assez variables.
    Je ne supportais plus trop leurs collègues de France Inter. Et puis je travaille donc je ne peux pas écouter, en direct, Daniel Mermet. Mais, qui, je l'avoue, m'énerve aussi, un peu, parfois.
    Mais, son émission a le mérite d'exister.

    Bref, pour revenir au sujet de ce post. Ca va en faire marrer une mes digressions !


    Je suis épatée par la qualité des reportages que propose Fance Culture sur ses ondes.
    Que cela soit d'un point de vue qualité, variété, intérêt.
    Rien que en quelques semaines des sujets aussi variés que : le donjon de Maîtresse Priscilla, un sans papier vivant illégalement en France depuis 15 ans (bac+5 en socio...) ayant une compagne française qui va chercher du travail tous les matins sur les parking des supermarché de bricolage,  un quartier populaire parisien où les dealers ont pris un peu trop de place, des accrocs aux machines à sous, les nouvelles maladies dûes au travail,....
    Comme dirait l'autre : écouter pour voir.


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  • Cela faisait longtemps que cela ne m'étais pas arrivée.
    J'ai essayé il y a 1 an. J'ai pas réussi.
    J'ai essayé il y a 2 semaine. J'en ai lu 80 pages et je n'y arrive pas.
    Donc, j'ai décidé que Monsieur Pennac avait raison : j'arrête.
    Tant pis !


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